Mon Parcours
Depuis toute petite, je suis hyper-sensible et hyper-empathe, je l'ai découvert il y' a encore peu de temps... Ces "hyper-sensibilités" ont souvent été un fardeau dans ma vie mais elles m'ont aussi conduit naturellement à prendre soin, et à être à l'écoute de mes proches, qu'ils soient humains ou animaux.
Je ne peux pas le cacher cela à été un chemin difficile, j'ai beaucoup souffert par manque de confiance en moi mais aussi par manque de connaissance sur mon fonctionnement et mes ressentis. En même temps, j'ai aussi beaucoup appris sur moi dans tous ces moments difficiles, que ce soit de mon corps avec ces douleurs et ces maux atypiques, de mon mental très retors, de mes émotions à fleur de peau et de ma spiritualité qui ne demandait qu'à prendre sa place.
A travers cette vaste expérience personnelle je sais que lorsque des moments difficiles nous touchent, a quel point nous pouvons être démuni.e, seul.e et complètement submergé.e par ce qui nous arrive.
Mais je sais aussi au travers de mon vécu à quel point nous pouvons nous sous-estimer ... pourtant nous sommes tous tellement riches. Nous sommes tous des êtres riches de ressources insoupçonnées... quelles soient corporelles, mentales, émotionnelles ou spirituelles... Seulement la plupart du temps nous ne les connaissons pas et donc n'y avons pas accès. Et cela est d'autant plus vrai lorsque notre monde extérieur vient à être perturbé ou carrément qu'il vient à s'écrouler.
J'ai souvent eu recours à des croyances que je croyais vraies car on me les avais apprises: "le temps fera son œuvre", "il faut être fort.e et dépasser tout ça seul.e" ou encore cette belle expression "mettre mon mouchoir par dessus" ma souffrance et que ça finira par passer. Mais ceux sont des fausses solutions à de vraies problèmes...
Je suis aujourd'hui la somme de toutes les ressources que j ai trouvé en moi seule, mais aussi que j ai découvert en choisissant de me faire accompagner lors des périodes douloureuses de ma vie.
Le plus difficile a été pour moi de reconnaitre que je n'y arriverais pas seule et de choisir d'être aidé.
Être accompagné.e prend alors tous son sens, afin de pouvoir être écouté.e et entendu.e avec présence et bienveillance, mais aussi pour apaiser ses émotions douloureuses, et oser retrouver de l'harmonie intérieure et enfin et surtout découvrir ses propres ressources.
Se faire accompagner, c'est prendre soin de soi mais aussi s'autoriser à se sentir mieux !
Mon Histoire
Avant ma naissance
Très tôt, je suis touché par le tabou du deuil et de la mort dans ma famille, en effet mon grand-père, le père de ma mère décède d’un AVC à 2 mois de ma naissance… ma grand-mère se retrouve veuve et dans l’incapacité d’avancer, comme anesthésiée, face à sa souffrance et la perte de son mari, c’est ce qu’elle me racontera plus tard ...
Jamais aucun échange sur la mort de mon grand-père en famille, ni avec ma maman alors que ma grand-mère se retrouve dans l’incapacité de travailler et que c’est ma mère et mon père qui en plus de leur travail respectifs travaillaient tous les week-end pour garder l’entreprise sur les rails … Ma grand-mère souffrait énormément et elle m’en parlait tout le temps et moi je souffrais avec elle mais ne savais pas quoi faire ni comment faire, j’étais très jeune à cette époque
La maladie
Après une enfance plutôt calme et ponctuée d'une maladie rare appelée Maladie de Schamberg, au début de mon adolescence ,j'ai commencé à souffrir d’endométriose sans le savoir. Une vraie souffrance physique et émotionnelle dès le début de mon adolescence et un véritable handicape. Surtout que cela sera diagnostiqué seulement vers mes 24 ans. Enchainant des douleurs atroces depuis cette période, je n'ai pourtant jamais voulu me faire opérer. J'ai appris à vivre avec grâce à la naturopathie mais aussi grâce au soutien de mon magnétiseur de l'époque. Et c'est une bonne chose car j'ai découvert il y a peu que c'était un faux diagnostic et que cela n'aurait servi à rien car la vraie maladie est appelée varices utérines dont les symptômes sont très proches.
Et encore..
Durant le milieu de mon adolescence, j’ai développé une forme de maladie neurologiques évoquant des poussées de sclérose en plaques qui ont commencé à m'handicaper physiquement. Je ne pouvais plus lever les bras, c'est ma mère qui m'aidait à m'habiller et alors que mes genoux commençaient aussi à me faire souffrir, je commençais à perdre espoir de retrouver une vie comme les autres ! Et grâce à la persévérance et la ténacité de ma maman, qui avait mi tous les moyens en œuvre pour trouver une solution et quelqu'un qui puisse m'aider. Elle a réussi, grâce à sa force de caractère et à son amour pour moi, elle a trouver et j'ai rencontrer un chercheur et médecin qui a réussi à me sortir de là… Merci, et encore merci.
A la suite de cette épisode, j’ai enchaîné avec des gros problèmes intestinaux qui me clouaient au lit régulièrement tellement c'était douloureux et cela a duré pendant plusieurs années. Et ce n'est que vers mes 28 ans, que j’ai découvert, après des années de galères médicales, je découvre enfin ce que j'ai... je souffre d'intolérances alimentaires .
Cependant, comme j'étais toujours cette personne hypersensible et hyper-empathe, j'étais une vraie éponge et tout ce qui m'arrivait ou arrivait autour de moi prenait une telle ampleur, que je souffrais continuellement sans en être consciente, j'absorbais tout... Et c'est mon corps qui me l'a dit en passant de "simples intolérances" à des allergies alimentaires et même poly-allergies alimentaires, une maladie auto-immune. Et un jour, après un repas du soir, j'étais en train d'arroser mon jardin et j'ai commencé à me sentir bizarre, comme si mes forces me quittaient, mes jambes flageolaient et mon cœur s'est mis à battre la chamade. Puis ma gorge et ma langue se sont mises à gonflées . Cet épisode m'est arrivé 2 fois, 2 fois ou j’ai failli mourir, j’y ai bien cru... Depuis, j'ai toujours sur moi une trousse de secours avec un auto-injecteur d'adrénaline au cas où mon cœur s'arrête lors d'une nouvelle allergie. Un nouvelle allergie qui selon les spécialistes peut arriver n'importe quand avec n'importe quel aliment ou une même poussière d'aliment...
La j’ai commencé par faire le deuil de la bonne santé, enfin j'ai continué .Puis de la normalité parce qu’au yeux de la société, quand tu vas pas au resto, ou que tu emmènes ta lunch box avec toi lors de repas, tu es montre du doigt et en plus tu dois te justifier tout le temps, notamment lors de soirée ou tout le monde trinque et que toi tu regardes !
A partir de ce moment là, j’ai su que la normalité ne ferait plus jamais partie de ma vie, je l’avais déjà bien expérimenté avec mon hypersensibilité et mon hyper-empathie. Et j’ai aussi commencé à apprivoiser la mort, surtout la peur de ma propre mort. Un processus lent et douloureux.
En février 2015, à l'époque j'étais à mon compte en tant qu'opticienne et j'étais très malheureuse dans ce travail pour beaucoup de raisons mais sans pour autant jamais me l'avouer.
Un soir alors que mon associée était absente, je suis victime d’un braquage à mains armées dans mon entreprise et là je vois la mort en face une autre fois de très près alors que mon braqueur avait posé son arme sur ma tête pour m’obliger à lui donner ma caisse.
J'ai repris le travail le lendemain midi, et à partir de ce jour, j'ai ouvert les yeux sur beaucoup de choses : tout d'abord sur mon associée qui n'avait aucune compassion pour moi ni ce qui m'était arrivée et qui voyait seulement une opportunité de faire fonctionner l'assurance de la société pour toucher un pécule et j'en passe... Puis les clients du magasin m'ont aussi ouvert les yeux, surtout ceux qui venaient vérifier si leurs lunettes n'avaient pas été volées sans rien me dire d'autre ni même un mot de soutien. Ceux qui venait aussi regarder au travers de la vitrine, pour "voir" et pouvoir avoir quelque chose de croustillant à raconter le week-end en famille. Et ceux aussi qui m'interpellaient dans les magasins pour me demander si c'est bien à moi que c'était arrivé ? Comment je le vivais? Et qui renchérissaient en me disant " moi, je ne pourrais plus sortir de chez moi! " ce qui me rappelait douloureusement ceux qui me disaient lors des soirées où j'avais emporté ma lunch-box et qui me demandaient pourquoi je ne mangeais pas comme les autres et qui me sortaient: " Olala, mais vous mangez quoi alors? Si c'était moi, je ne pourrais pas ... je mourrais si je ne pouvais plus manger ceci ou cela...."
Au fond du trou
Une période de prise de conscience intense et douloureuse. Avec ces questions : Pourquoi? Pourquoi moi? C'est injuste ! Je ne mérite pas tout ça.... Un période de grande colère, tristesse , incompréhension aussi où j'ai vraiment touché le fond , j'ai plongé au cœur
En novembre 2018, à nouveau le tabou de la mort revient dans ma famille avec le décès de mon cousin d’une trentaine d’années à l'époque. Quelques mois avant il avait été diagnostiqué une maladie orpheline incurable. Cette situation a complètement déchirée ma famille. Pourquoi? Tout d'abord je vous rappelle que la mort est un sujet “malsain “ au sein de ma famille et qu’il ne faut pas en parler. Mais là, on parlait d’accompagner la fin de vie en plus, et c'était juste insupportable, tellement insupportable qu'une partie de ma famille n'a même pas été mise au courant de la situation et que le jour des obsèques de mon cousin, une grande partie de ma famille n'était pas présente. Ce jour a été l'un des pires de ma vie et j'ai dû vraiment trouver la force d'avancer mais aussi de pardonner aux autres et de me pardonner.
En 2020
si je vous raconte tout cela, ce n’est certainement pas pour me faire plaindre, je l’ai suffisamment fait moi-même. j’ai bien endossée le rôle de la victime et très longtemps, à me demander pourquoi, pourquoi moi?
Et en effet, cela a été une période assez sombre et même noire. Mais j’ai voulu me sortir de ce rôle de victime, je n’en pouvais plus parce qu' à part de la colère, de la tristesse, de la frustration et d‘autres émotions négatives qu’est ce que ça m’apportait, en tout cas rien de positif pour me sortir de là ! Dans mon cheminement, j’ai commencé à entrevoir un peu de lumière lorsque je me suis posé cette question : Comment ? Comment avancez ? Quelles ressources est-ce que j’ai?
- vous comprendrez donc pourquoi je me sens très engagée à me consacrer à démystifier la mort et aussi deuil, à me consacrer à faire comprendre le processus de deuil et les ressources interieures que nous avons car si j’avais su tout ce que je sais aujourd’hui, c’est ma grand-mère, ma mère, mon cousin et moi que j’aurais pu mieux aider, mieux soutenir, mieux accompagner …
Mes formations & Diplômes
- certification "Deuils - Doula Fin de vie" auprès de l'Institut Deuils - Doula Fin de vie France
- formation "Accompagner les séniors et grands séniors en EHPAD" auprès du centre Évolution Formation Conseil
- formation "Énergéticienne" auprès du centre Évolution Formation Conseil
- formation en "Sophrologie et bien-être émotionnel" auprès du centre Évolution Formation Conseil
- formation aux "Dynamiques relationnelles" auprès du centre Évolution Formation Conseil
- formation "Consultante en E.F.T et bien-être émotionnel" auprès du centre Évolution Formation Conseil
- formation en "Animatrice en Relaxation guidée" auprès du centre Évolution Formation Conseil
- formation à "l'accompagnement naturopathique de l'endométriose" avec la Méthode EndoCoaching® Nana-turopathe Formations
- diplôme opticien-lunetier D. E.